Je ne sais pas si c'est pareil pour toi cher lecteur, mais à Toulouse, le soleil a bien du mal à s'imposer face à la grisaille hivernale. Alors pour te remonter un peu le moral, j'ai décidé de t'apporter une bonne dose de couleurs et pour cela, il te suffit juste de lever les yeux.
Eh oui, pour ce deuxième article dédié à la ville rose, je te propose de partir à la découverte de l'un de mes arts préférés : le street art. Dans chaque ville que je découvre, je suis toujours à la recherche d'une oeuvre qui pourrait se cacher dans un coin de rue car j'apprécie particulièrement ce mode d'expression pour son côté très accessible (ce qui n'est pas vraiment le cas de l'art contemporain, il faut l'avouer).
Savais tu que Toulouse figure parmi les villes où le street art s'est le plus développé ? En effet, depuis quelques années, sous l'impulsion de différents graffeurs, les murs de la ville se sont parés de motifs colorés pour le plus grand bonheur des passionnés. L'office de tourisme de Toulouse propose d'ailleurs une balade entièrement dédiée à cette forme d'expression. Je n'ai pas encore eu le temps de participer à cette activité mais elle est inscrite dans mon calendrier estival.
Je te propose donc de découvrir les œuvres toulousaines au fil des mois à travers des articles publiés de temps en temps. Ayant découvert récemment qu'une centaine de graffitis étaient répartis dans la ville, j'ai donc décidé de partir à la recherche de ces derniers et de vous en dévoiler les petits secrets. C'est parti pour le street art à Toulouse #1!
Eh oui, pour ce deuxième article dédié à la ville rose, je te propose de partir à la découverte de l'un de mes arts préférés : le street art. Dans chaque ville que je découvre, je suis toujours à la recherche d'une oeuvre qui pourrait se cacher dans un coin de rue car j'apprécie particulièrement ce mode d'expression pour son côté très accessible (ce qui n'est pas vraiment le cas de l'art contemporain, il faut l'avouer).
Savais tu que Toulouse figure parmi les villes où le street art s'est le plus développé ? En effet, depuis quelques années, sous l'impulsion de différents graffeurs, les murs de la ville se sont parés de motifs colorés pour le plus grand bonheur des passionnés. L'office de tourisme de Toulouse propose d'ailleurs une balade entièrement dédiée à cette forme d'expression. Je n'ai pas encore eu le temps de participer à cette activité mais elle est inscrite dans mon calendrier estival.
Je te propose donc de découvrir les œuvres toulousaines au fil des mois à travers des articles publiés de temps en temps. Ayant découvert récemment qu'une centaine de graffitis étaient répartis dans la ville, j'ai donc décidé de partir à la recherche de ces derniers et de vous en dévoiler les petits secrets. C'est parti pour le street art à Toulouse #1!
Boulevard Lascrosses (26 mai 2018)
Rue Gramat (26 mai 2018)
Nous poursuivons la visite en nous dirigeant vers la rue Gramat. Située en plein coeur du quartier Arnaud-Bernard, cette rue est le berceau du street art toulousain! En effet, à l'origine le graff est considéré comme une forme de vandalisme qu'il convient de réprimer et non comme une véritable création artistique. Ainsi, si les façades des appartements sont devenus le terrain de jeu favoris des graffeurs, c’est avant tout parce qu'ils pouvaient y pratiquer un art encore marginalisé en toute discrétion. Mais au fil des années, la rue Gramat est devenue un lieu incontournable du graff toulousain, reconnu au point d'accueillir l'une des premières fresques officielles de Toulouse, réalisée en partenariat avec la mairie et les habitants. Tout au long de la ruelle, dans un désordre maîtrisé, les murs se couvrent d’œuvres hétéroclites, des plus sombres au plus colorées. Nous avons découvert cette rue cette année, subjugués par les œuvres variées qui la décorent mais sachez que les graffitis sont en constante évolution, les anciens graffitis recouvrant les précédents, c'est donc le lieu de la ville qu'il ne faut pas hésiter à découvrir et redécouvrir au fil des saisons.
Graffeurs : Juan Felipe Céspedes, Loke, Ceci RO et artistes indéterminés.
Le jardin d'Embarthe (20 octobre 2017 / 26 mai 2018)
A quelques pas de la rue Gramat, nous nous dirigeons vers le jardin d'Embarthe. Nul ne se douterait que dans ce jardin d'enfant fréquenté par les familles du quartier, se trouve le plus vieux graff toulousain encore visible. A l'abri du brouhaha environnant, n'hésitez pas à pousser la porte de ce jardin isolé pour découvrir cette fresque désormais envahie par le lierre. Ce mur a été offert par la ville pour canaliser les élans artistiques des graffeurs dans les années 90 et il en résulte une très belle fresque murale au milieu de laquelle trône un espiègle gamin.
Graffeur : Soone
Avenue de Lyon (21 mai 2018)
Poursuivons cette balade en direction de mon oeuvre préférée : "Justice Wall Acte 1." Je suis particulièrement fan des graffs gigantesques et colorés et particulièrement ceux qui portent un message. Cette fresque est l'oeuvre de Snake, artiste autodidacte dont l'objectif est d'attirer le regard du passant sur un lieu à priori banal. Juriste de formation, j'ai passé de longues minutes à observer cette oeuvre en essayant de comprendre le message de l'artiste à travers l'usage de la balance de la justice. Si toi lecteur, tu as une explication précise à me donner, je suis toute ouïe. Foncez découvrir cette œuvre dès que possible, le chantier environnant laisse présager une destruction prochaine.
Edit du 01/06/18 : j'ai pu découvrir à travers une vidéo les secrets de l'oeuvre, je vous laisse être subjugués par le talent de Snake en cliquant ici.
Graffeur : Snake
Quartier Empalot (26 mai 2018)
Je termine cet article par deux œuvres monumentales que vous pouvez observer sur les façades de deux immeubles du quartier Empalot. Etudiante durant cinq années à Toulouse, j'habitais dans la résidence universitaire Daniel Faucher, situé à proximité de ce quartier populaire. J'ai donc été agréablement surprise de découvrir ce quartier en plein renouveau mais hélas déçue d'apprendre le côté très éphémère des œuvres peintes sur ces bâtiments voués à la destruction dans les mois à venir. C'est aussi cela le street-art, un art temporaire qu'il faut savoir apprécier au grès des changements urbains. Ces deux portraits en noir et blanc sont réalisés par Hendrik Beikirch alias ECB, un artiste allemand et représentent respectivement un homme et une femme. Ce dernier a vécu au Maroc où il a photographié au grès des rencontres, des personnes n'ayant jamais voyagé de leur vie, ces œuvres leur rend hommage en les transportant de manière poétique aux quatre coins du globe.
Graffeur : ECB
Voilà, ce sont les premières oeuvres que je souhaitais te faire découvrir cher lecteur, sois patient, les prochaines arrivent bientôt et devraient pouvoir combler ta soif de street art.